Arrêt imminent de la production de la Volkswagen e-Up : une fin anticipée pour cette citadine électrique

En bref:

  • La production de la Volkswagen e-Up, une citadine électrique, prendra fin dans les semaines à venir.
  • La e-Up, malgré ses atouts, a souffert de la concurrence des nouveaux modèles électriques de Volkswagen.
  • Avec la disparition de la e-Up, un vide se crée dans l’entrée de gamme électrique de Volkswagen.

Un adieu anticipé à la Volkswagen e-Up

Volkswagen a confirmé que la production de sa petite citadine électrique, la e-Up, atteindra son terminus dans les semaines à venir. Prévue pour être retirée du catalogue il y a quelques années, elle avait réussi à prolonger son existence. Malheureusement, le sursis est terminé : la production de la Volkswagen e-Up est finalement condamnée à l’arrêt. Selon le site Autocar, qui a révélé cette information le 9 octobre, Volkswagen a confirmé cette décision.

Résumé de la trajectoire de la Volkswagen e-Up

La e-Up a fait son entrée sur le marché en 2013 et a subi une refonte en 2019. Ce modèle, qui appartient aux générations précédentes, était voué à disparaître. En 2022, Volkswagen avait toutefois exprimé son souhait de prolonger sa production jusqu’en 2025, pour combler le vide jusqu’à l’arrivée du nouveau modèle abordable, le futur ID.2all. Cependant, les plans ont changé, et la Volkswagen e-Up ne bénéficiera pas de ce sursis.

Stocks restants pour les derniers amateurs

Malgré son design quelque peu obsolète, la petite voiture est toujours disponible sur le configurateur de Volkswagen. Cependant, elle peine à se distinguer parmi les modèles électriques équipés de la nouvelle plateforme MEB : ID.3, ID.4, ID.5, ID. Buzz et maintenant ID.7. Avec une hausse régulière du prix au fil des années et une technologie de plus en plus obsolète, l’avenir de ce modèle était scellé.

Caractéristiques de la Volkswagen e-Up

Malgré sa fin annoncée, la Volkswagen e-Up avait des atouts pour séduire les amateurs de petites citadines électriques. Elle proposait notamment :

  • Une autonomie de 260 km (wltp) grâce à sa batterie de 32,3 kWh
  • Un moteur économe de 61 kW (83 ch)
  • Un format compact de 3,60 m et un petit coffre de 250 l
  • Un intérieur simple mais fonctionnel
  • Une conduite assez agréable pour une petite voiture

Cependant, le modèle n’a jamais vraiment été mis en avant par la marque, ce qui explique probablement son succès commercial modéré. De plus, il n’a jamais été rentable pour le constructeur.

Un vide dans la gamme Volkswagen

Avec la disparition de la e-Up du catalogue Volkswagen, un vide se crée dans l’entrée de gamme électrique du constructeur allemand. Ce vide mettra plus d’un an à être comblé. L’entrée de gamme électrique passe d’un coup de 28 030 € à 42 990 € pour l’ID.3. Pour un modèle à moins de 30 000 €, les clients devront soit patienter jusqu’en 2025 pour l’arrivée de l’ID.2, soit se tourner vers d’autres constructeurs.

Les voitures électriques chinoises moins chères : le mystère résolu

Le secret des prix compétitifs de l’électrique chinoise

Si les voitures électriques chinoises sont moins chères, ce n’est ni à cause du coût de la main-d’œuvre, ni des matériaux. Une étude récente de la banque suisse UBS révèle que même si les voitures de BYD, un constructeur chinois de véhicules électriques, étaient fabriquées en Europe, elles resteraient 25% moins chères que leurs concurrentes européennes.

La recette du succès de BYD

BYD a réussi à optimiser les temps de production de ses véhicules. Là où Renault et Tesla produisent leurs voitures respectivement en 10 et 9 heures, BYD parvient à produire une voiture en moins de cinq heures. De plus, 75% des pièces utilisées dans leurs voitures sont fabriquées directement par la marque. Ces deux facteurs expliquent en grande partie pourquoi une voiture électrique chinoise est moins chère qu’une européenne.

BYD face aux sanctions européennes

BYD serein face aux attaques de l’Europe

Malgré l’enquête lancée par Bruxelles contre les subventions chinoises, BYD reste confiant. Le constructeur chinois estime avoir une gestion transparente et ouverte, et ne craint donc pas les enquêtes en cours en Europe. Il est prêt à partager toutes les informations nécessaires pour dissiper toute confusion concernant sa production.

Les réponses de BYD face aux sanctions françaises

La France souhaite favoriser les voitures électriques européennes et exclure les voitures en provenance d’Asie des aides à l’achat du gouvernement. BYD, qui s’est fortement engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, ne comprend pas pourquoi la France souhaite viser toutes les voitures électriques chinoises sans distinction, sans prendre en compte les progrès réalisés pour rendre la production plus propre.

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