En bref:
- La franchise Mobalpa de Montgermont en France a adopté la mobilité électrique avec une flotte de véhicules comprenant des BMW i3 et une Kia e-Soul.
- Le passage à l’électrique réduit les émissions de CO2, mais exerce une pression accrue sur les pneus, augmentant la pollution aux microparticules.
- L’Algérie installe des bornes de recharge pour véhicules électriques, encourageant ainsi la mobilité électrique sur son territoire.
Une mutation énergétique en France : le témoignage de Mobalpa Montgermont
En Ille-et-Vilaine, la franchise Mobalpa de Montgermont offre une illustration éloquente de la transition vers la mobilité électrique, sous l’impulsion de son dirigeant, Thierry Nageotte. Passionné d’automobile, ce dernier est lui-même un utilisateur convaincu de voitures électriques et a décidé d’entraîner son entreprise dans la même direction.
La flotte de véhicules de Mobalpa Montgermont compte désormais trois BMW i3 et une Kia e-Soul, partagées entre les équipes commerciales et du back-office. Malgré quelques réticences initiales liées à la crainte de la panne d’énergie, la transition a été bien accueillie par l’ensemble des collaborateurs, qui ont rapidement apprécié les avantages des véhicules électriques.
La BMW i3 et la Kia e-Soul ont été choisies pour leur performance et leur autonomie, permettant à l’équipe de se déplacer efficacement pour des trajets professionnels de diverses longueurs. Le choix de l’électrique est également motivé par les économies réalisées sur l’entretien et l’énergie, ainsi que l’exemption de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS).
Un impact environnemental à considérer : la pollution aux microparticules
Toutefois, le passage à l’électrique n’est pas sans incidence environnementale. En raison de leur poids plus important, les véhicules électriques exercent une pression accrue sur leurs pneus, accélérant leur usure et augmentant ainsi la pollution aux microparticules. Ces particules fines, issues de l’érosion du caoutchouc et d’autres matériaux composant les pneus, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement.
Ainsi, même si les véhicules électriques contribuent à réduire les émissions de CO2, il est essentiel de ne pas négliger cet aspect de la pollution automobile et de continuer à promouvoir des modes de transport encore plus respectueux de l’environnement, tels que les transports en commun, le vélo ou la marche.
Le développement de l’infrastructure électrique en Algérie
De l’autre côté de la Méditerranée, l’Algérie fait également des pas importants vers la mobilité électrique. La société nationale Sonelgaz a entamé l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans plusieurs régions du pays, marquant une étape majeure dans la promotion de la mobilité électrique sur le territoire algérien.
Malgré les défis à surmonter, notamment en termes de coût des véhicules électriques et de développement de l’infrastructure de recharge, cette initiative est porteuse d’espoir pour le marché automobile algérien. La mise en place de ces bornes de recharge pourrait inciter davantage de consommateurs à opter pour des véhicules électriques, contribuant ainsi à une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement.
Un tournant majeur pour l’industrie automobile
Que ce soit en France ou en Algérie, ces exemples témoignent du tournant majeur que connaît actuellement l’industrie automobile. Si la transition vers la mobilité électrique est encore en cours et présente des défis à relever, elle ouvre également la voie à une mobilité plus respectueuse de l’environnement et plus économique pour les utilisateurs. Il est désormais crucial de poursuivre ces efforts pour accélérer la transition énergétique dans le secteur des transports.